Un portrait de ma vie et de mes réflexions dans le cadre de mon travail avec Ingénieurs sans frontières au Burkina Faso.
mercredi 15 septembre 2010
“Quand une porte se ferme, une fenêtre s’ouvre”
Les proverbes! Ils garnissent bien ma vie en terre burkinabé. Chaque jour, je sourie quand j’entends les gens discuter et glisser un proverbe ici et là. Comment retenir un rictus quand mon homologue me dit : “Ah les fous! Tant qu’ils ont encore des vêtements, on peut les réchapper”. Le rire ici est un mode de vie. Des gens qui rient aux éclats, j’en vois et j’en entends tous les jours. Les gens ont le rire facile. Il ne m’est pas rare de me retrouver au milieu d’un groupe qui se bidonne et de ne rien y comprendre. Les doigts qui se claquent, les tapes sur les cuisses, les gens savent se marrer au Faso.
La fête du Ramadhan est arrivée. Les boubous sont sortis et les voiles aussi. Les gens se mettent beaux. Les festivités battent leur plein. Après trente jours de jeûne du levée au couchée du soleil et d’empathie accentuée envers tout ceux qui souffre de la faim au quotidien, la vie reprend doucement son cours habituel. Les trente derniers jours ont certainement été des plus enrichissants et m’ont permis de mieux comprendre la foi qui anime les burkinabés qui m’entourent. Les discussions ont parfois été bien chaudes. Toutefois, peu importe les affirmations de certains, une régularité refaisait surface constamment. Au tournant d’une conversation, une croyance animiste réapparaissait continuellement. Que ce soit le petit elfe de Bobo qui donne des sorts aux gens qui s’aventure dans le boisé sacré ou encore les pouvoirs des marigots qui peuvent être drôlement dangereux quand on ne tient pas nos promesses, les gens continuent de croire en des forces supérieurs qui n’ont rien à voir avec les religions chrétiennes ou islamiques. Ainsi, il est impensable de couper les aliments avec un couteau dans un plat, parce que l’on risque de faire disparaître le don de notre mari à avoir une peau impénétrable par la lame d’un couteau.
La vie quotidienne au Burkina Faso est loin d’être ennuyante avec toutes ces histoires bien souvent échangées autour d’un thé bien chaud, bien amer et surtout, bien sucré. Les amitiés commencent à se former, mon nom à résonner de plus en plus souvent dans les rues de Léo et mon bonheur à continuer de grandir.
La fête du Ramadhan est arrivée. Les boubous sont sortis et les voiles aussi. Les gens se mettent beaux. Les festivités battent leur plein. Après trente jours de jeûne du levée au couchée du soleil et d’empathie accentuée envers tout ceux qui souffre de la faim au quotidien, la vie reprend doucement son cours habituel. Les trente derniers jours ont certainement été des plus enrichissants et m’ont permis de mieux comprendre la foi qui anime les burkinabés qui m’entourent. Les discussions ont parfois été bien chaudes. Toutefois, peu importe les affirmations de certains, une régularité refaisait surface constamment. Au tournant d’une conversation, une croyance animiste réapparaissait continuellement. Que ce soit le petit elfe de Bobo qui donne des sorts aux gens qui s’aventure dans le boisé sacré ou encore les pouvoirs des marigots qui peuvent être drôlement dangereux quand on ne tient pas nos promesses, les gens continuent de croire en des forces supérieurs qui n’ont rien à voir avec les religions chrétiennes ou islamiques. Ainsi, il est impensable de couper les aliments avec un couteau dans un plat, parce que l’on risque de faire disparaître le don de notre mari à avoir une peau impénétrable par la lame d’un couteau.
La vie quotidienne au Burkina Faso est loin d’être ennuyante avec toutes ces histoires bien souvent échangées autour d’un thé bien chaud, bien amer et surtout, bien sucré. Les amitiés commencent à se former, mon nom à résonner de plus en plus souvent dans les rues de Léo et mon bonheur à continuer de grandir.
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