Bien arrivée!

Et oui, je suis bien arrivée!

Je prends quelques minutes pour vous donner des petites nouvelles de moi!

Alors, mon départ a été hautement épicé. En effet, c'est vers les 15h00 que j'ai réalisé que je n'avais pas mon passeport avec moi à Montréal. Mon départ 19h50. Oupsy! J'ai donc fait mes bagages au grand complet rien. 15h30, Marie, ma belle-soeur, m'informe qu'elle a trouvé mon passeport, elle l'a! Seul problème, il est à St-Zephirin (près de Drummond)!!!! Je dois normalement arriver 3h à l,avance à l'aéroport et c,est l'heure du trafic....!

Ça va aller. Ma super belle-soeur embarque mes trois chères nièces dans le jeep et on se rejoint à Ste-Julie! Mission 1 accomplie! Ne reste plus qu'à arriver à l'aéroport à temps malgré la circulation...et bien c'est réussie! On a eu chaud!

Sinon, je suis bien arrivée au Burkina. Je suis allée habitée chez Alanna et Boris pour les deux premières nuits. Wow, un autre monde. Ces deux là sont ici depuis quelques années déjà et Alanna est enceinte. Ils ont donc beaucoup occidentalisé leur mode de vie récemment. J'ai donc fait l'expérience d'un tout autre Burkina! En 12h, Alanna m'a trimbalé à la piscine, manger de la crème glacée et visiter un magasin où l'on peut entre autres trouver des télé plasma! Y'a ça au Burkina?!?!? Wow un autre monde!

Sinon, j'ai rejoint Florian le dimanche et ma formation a continué avec lui et Charles.

Lundi, je suis allée à la FEPPASI à Léo où je travaillerai. L,équipe est vraiment superbe. J'ai bien hâte de travailler avec eux!

Mais, ce n,était qu'un aller-retour! En effet, je dois maintenant faire mon mois d'intégration au Burkina avant.

Je suis donc à Ouaga pour le moment, mais je partirai vers Dédougou sans doute demain. Je vais aller travailler avec Rosanne une autre employée ISF pour voir son travail. J'ai aussi une recherche terrain à faire qui me mènera un peu partout au Burkina. Puis, je participerai à la sélection du nouveau volontaire Burkinabé. Ensuite, je pars pour le Ghana à la rencontre de l'Afrique de l'ouest. Tous les employés ISF du Burkina et du Ghana s'y rejoindront. Après quoi, j'irai faire un séjour en village d,une semaine.

Puis, finalement, le 24 juin j'irai à Léo pour débuter mon travail...mais pour deux semaines seulement. En effet, je rentre déjà au Canada le 8 juillet pour ma formation à Toronto!

Ouf...ça bouge!

Sinon....j'ai eu la chance de voir Mariam avec qui j'habitais à Banfora en 2008 ce matin. Wow! Ça fait chaud au coeur. Elle avait le petit Gédéon avec elle. Elle était enceinte de lui alors que j'habitais chez elle! Tout va très bien pour elle!!

Voilà!

Je vous tiens au courant

Retour en terre africaine

Deux années se sont écoulées depuis mes derniers pas sur la terre des hommes intègres. Deux années pendant lesquelles le Burkina Faso n’a toutefois pas quitté mon esprit. Naïve et frêle, j’ai mis les pieds sur une terre aride, où le soleil brille sans pitié, mais aussi pourtant une terre immensément féconde. Le Burkina Faso m’a vu pleurer, il m’a vu apprendre, il m’a vu comprendre. Le Burkina Faso m’a aussi vu sourire, il m’a vu me réjouir et il m’a vu prendre espoir. Le Burkina Faso a été pour moi une leçon de vie immense. Malgré les jours difficiles, le recul de ces deux dernières années m’a particulièrement permis de réaliser à quel point j’avais grandit depuis mon travail en terre africaine. Au cours de ces deux dernières années, le besoin viscérale d’y retourner ne m’a jamais quitté. Les raisons de mon retour en terre africaine demeure difficile à définir, mais chose certaine, c’est en ce pays que je retourne. J’ai quitté le Burkina Faso après avoir réalisé que ma plus grande difficulté lors de mon séjour avait été l’acceptation de mon occidentalité. Peut-être suis-je à la veille d’y retourner pour apprendre à vivre en harmonie avec cette occidentalité sur cette terre de contraste. L’aboutissement de ce projet demeure incertain, mais chose certaine, c’est l’esprit tranquille que j’y retourne avec une motivation décuplée et joie immense qui m’habite. Deux ans plus tard, j’espère davantage comprendre toutes les ressembles qui nous unissent plutôt que de me butter à nos différences. J’y retourne pour l’union des peuples, j’y retourne pour l’espoir d’un jour un tant soit peu meilleur, je repars à la recherche, ne restes à savoir ce que j’y trouverai. Je vous invite à me suivre dans mon cheminement personnel, professionnel et interculturel. Départ prise deux le vingt mai, serez-vous de la partie ?