Il y a des moments dans la vie où tu as besoin de te pincer, t’assurer que tu es bien éveillée que ta vie n’est pas un rêve. Et bien depuis le début de 2010, j’ai l’impression d’avoir à me pincer quotidiennement. Après avoir flotté au Havre-Saint-Pierre et à Iqaluit, je flotte toujours au Burkina. J’ai parfois un peu peur de tomber, car quand je tomberai, ce sera de haut !
C’est l’esprit rempli de projets et d’espoir que je suis rentrée du Ghana, prête à contribuer à la sélection et la formation des nouveaux volontaires Burkinabés. Alors là, vraiment, pendant une semaine, j’ai été dans mon élément. Florian m’a permis de laisser libre court à l’enseignante en moi. Wow ! J’étais aux oiseaux. Le tout a débuté par une super journée de sélection avec quelques jeunes Burkinabés tous plus remplis de potentiel les uns que les autres. Vraiment, wow, les candidats que nous avions avaient tout un bagage ! Et chose certaine, ils ont vécu tout un choc culturel à passer la journée avec nous à faire plein de petits ateliers et de jeux de rôles. À l’issu de la journée, nous avons sélectionné deux jeunes hommes superbes ! Hermann et Idrissa ! Je suis convaincue qu’ils amèneront un complément très pertinent à l’équipe. Puis j’ai passé le reste de la semaine à les former. Oui, ironiquement j’ai eu à leur donner des sessions que j’aurai moi-même à faire à Toronto au cours du prochain mois. Vraiment, c’était tellement formateur ! J’ai appris beaucoup et je me sens super prête pour mon mois de préparation au Canada ! Je vais vraiment pouvoir beaucoup plus assimiler.
Après cette semaine de pure plaisir, j’ai pris la route de Léo. Oui, finalement, à la découverte de mon chez moi ! Toute une aventure ! Boris et Alanna, dans leur gentillesse extrême, m’ont laissé beaucoup de choses pour m’aider à m’installer. Génial ! Mais, je devais aussi transporter de Ouaga jusqu’à Léo un lit, un matelas, une table, une boîte de nourriture, un set de casseroles, un brûleur et j’en passe en plus de tous mes trucs amené du Canada ! Vive le Burkina, c’est en taxi, en autobus et dans une charrette tiré par un âne que tout s’est bien rendu !
Et là, justement, mon arrivée à Léo. Je l’appréhendais un peu. La FEPPASI disait avoir un « local » pour moi où je pourrais habiter. Comme en 2008 j’avais vécu une immersion complète, cette fois, je m’étais fixé quelques critères de base pour ma maison. Comme par exemple, je voulais une chambre à moi, de l’électricité et la possibilité de cuisiner pour moi-même. J’ai adoré mon expérience d’intégration en 2008, mais afin de pouvoir avoir un mode de vie plus durable cette fois, j’avais changé mes critères un peu. Alors c’est nerveusement que je me suis rendue à mon « local »….non mais ! C’est de la foutaise ! C’est une maison neuve ! En effet, le fameux « local » est en fait un appartement chambre/salon dans un nouveau développement. J’habite donc dans une cour avec une dizaine de familles, mais j’ai mon coin à moi. Avec l’électricité…mais aussi l’eau courante (oui, douche/toilette !). Bon, je me sens un peu déchirée. C’est beaucoup de luxe…mais en même temps, c’est une façon d’assurer ma bonne santé et ma continuité ici. Et…rien ne m’empêche d’aller faire des séjours au village pour me retremper dans le tô !
Puis finalement, la FEPPASI. Ça bouge ! C’est dynamique ! Il y a des gens ! Mon homologue est toujours en train de rire ! Tout va bien pour le moment. J’essaie encore de bien comprendre et de définir mon rôle ici, mais ça, ça prend du temps…
Donc, tout va vraiment très bien pour moi. J’accumule les gaffes : pris mon moustiquaire dans le ventilo le premier soir à Léo, 3 crevaisons à vélo et un pédalier de cassé, le robinet de la douche cassé…bref, c’est bon signe, je suis à mon naturelle gaffeuse !
Je rentre déjà à Toronto la semaine prochaine. Le temps file, file, file….
Un portrait de ma vie et de mes réflexions dans le cadre de mon travail avec Ingénieurs sans frontières au Burkina Faso.
mercredi 30 juin 2010
mardi 15 juin 2010
Destination Ghana
Les jours passent, le soleil brille toujours et les mots commencent à me manquer pour décrire ma vie. Quelques jours de plus dans la capitale m’ont permis à la fois de compléter mon projet de recherche, de passer du temps de qualité avec Alanna et de mieux définir mes attentes et besoins pour les mois à venir.
Chaque journée continue de me surprendre et de me faire découvrir de nouvelles réalités. Je suis toujours aussi fasciné par tout ce que je découvre au sujet du Burkina Faso et de ses habitants. Je vois de plus en plus la distance immense qui existe entre les riches et les pauvres dans le pays. Je suis fascinée de côtoyer les élèves de l’école américaine où travaille Alanna et d’en apprendre sur leur monde. Ce monde où tout le monde a un chauffeur, un gardien, une bonne et trop peu de réalités propre à la majorité des habitants du reste du pays. C’est en mangeant un hamburger/frites avec du ketchup heinz sur le bord de la piscine de l’école d’Alanna que j’ai vraiment saisit toute l’ampleur de cette distance entre les gens. Plusieurs de ses élèves du secondaire n’ont même jamais adressé la parole à un burkinabé sur la rue, ils n’ont jamais fait le marché, jamais fais la lessive, jamais été chercher l’eau, jamais utilisé de latrine. C’est déroutant quand on y pense. Après tout, 60% du reste de la population ne s’est peut-être même jamais assis dans une voiture.
Mon séjour à Ouaga parmi cette catégorie de gens m’a tout de même permis de faire des rencontres très intéressantes. Entre autres, j’ai eu la chance de travailler avec un homme qui a quitté le Burkina pour aller faire son université en Ouzbékistan (ex-URSS) alors que le régime socialiste battait son plein. Il est revenu ici rempli d’espoir pour son pays et était de l’équipe de Sankara (un révolutionnaire qui a changé la face du Burkina pendant son court mandat) pour l’agriculture. Il travaille toujours au ministère au niveau de l’agriculture, plus précisément, il travaille sur un projet d’entreprenariat rural fort intéressant. Il a même été le représentant du Burkina à Rome auprès de tous les gros bailleurs de fonds pendant quelques années. Bref, j’espère que j’aurai la chance de travailler à nouveau avec lui et son équipe pour tenter d’améliorer la condition des producteurs du Burkina.
Puis, j’ai doucement pris la route du Ghana avec tous les autres membres de l’équipe du Burkina Faso. Après avoir fait vivre la première expérience de voyage international au stagiaire burkinabé qui travaille avec nous, nous nous sommes tous retrouvé dans un endroit fort sympathique dans le pays voisin du Burkina. Tous les employés et volontaires d’ISF en Afrique de l’Ouest ainsi que les leaders des équipes du Malawi et de la Zambie de même que Parker, le co-président d’ISF et Robin la directrice du personnel africain se sont retrouvés pour quatre journées bien remplies. En effet, quatre fois par année tous les membres d’ISF au Burkina Faso et au Ghana se retrouve pour travailler ensemble et échange sur les leçons apprises et les outils bâtis. Je suis donc très chanceuse d’être arrivée au bon moment pour vivre cela. D’autant plus que la rencontre des leaders africains n’arrive qu’une fois par année en Afrique. Il y avait donc beaucoup de personnes toutes plus motivantes et inspirantes les unes que les autres. Ces quelques journées furent surtout une occasion pour moi de rencontrer les autres membres de l’équipe, mais aussi d’en apprendre davantage sur le travail de chacun. Vraiment, très motivant !! Et bien sur de découvrir un peu le Ghana….et son chocolat !!! La retraite fut aussi une occasion en or pour sortir de ma zone de confort et d’offrir une performance de free style à la WAR of the bands. Pour tout ceux qui me connaissent et savent combien j’aime jouer avec les mots en gratouillant la guitare, imaginez-vous que j’ai fait souffrir ça à toute l’équipe ! Ouf, ils me parlent encore !
ISF prend de plus en plus une direction professionnalisante et c’est très intéressant de le découvrir. Ainsi, mon cher Boris, qui avait été mon coach en 2008, rentre au pays déjà cette semaine pour aller commencer son nouveau rôle au sein du bureau national et pour souhaiter la bienvenu à son premier petit bébé. Et oui, nous aurons le premier bébé ISF en septembre. Je vous donnerai plus de détails sur toutes les changements au sein de l’équipe dès qu’ils seront tous confirmés.
Je rentre donc au Burkina pour encore trois semaines. Or, les plans ont encore une fois changés ! En effet, je devais me rendre au village directement en rentrant du Ghana. Cependant, ma condition physique ne me le permet pas finalement. On ne s’énerve pas, je vais bien ! Seulement, ma foutu chute de yoga, oui de yoga, de décembre dernier a refait surface ! Je m’étais déplacé une vertèbre à l’époque et je croyais mettre fais traité, mais apparemment, les professionnels n’ont pas bien fini leur travail. Ainsi, je me suis de nouveau retrouvé bloqué au niveau de l’épaule la fin de semaine dernière. J’ai tout de suite consulté un kinésithérapeute espagnol qui a fait du très bon boulot sur moi ! Malheureusement, il n’était pas très content de voir la situation, je devrai me faire traiter encore quelques fois avant que le problème ne soit passé. Donc….pas de village avec plein de travail physique. Mais, une excellente nouvelle cependant, mon augmentation en flèche de migraine est directement reliée avec ce problème, donc tout devrait aller pour le mieux sous peu.
Et encore une meilleure nouvelle encore, c’est que plutôt que de travailler au village cette semaine, je vais aider Florian dans la sélection des prochains stagiaires burkinabés. C’est super motivant ! J’ai vraiment hâte ! J’ai une super semaine devant moi !
Chaque journée continue de me surprendre et de me faire découvrir de nouvelles réalités. Je suis toujours aussi fasciné par tout ce que je découvre au sujet du Burkina Faso et de ses habitants. Je vois de plus en plus la distance immense qui existe entre les riches et les pauvres dans le pays. Je suis fascinée de côtoyer les élèves de l’école américaine où travaille Alanna et d’en apprendre sur leur monde. Ce monde où tout le monde a un chauffeur, un gardien, une bonne et trop peu de réalités propre à la majorité des habitants du reste du pays. C’est en mangeant un hamburger/frites avec du ketchup heinz sur le bord de la piscine de l’école d’Alanna que j’ai vraiment saisit toute l’ampleur de cette distance entre les gens. Plusieurs de ses élèves du secondaire n’ont même jamais adressé la parole à un burkinabé sur la rue, ils n’ont jamais fait le marché, jamais fais la lessive, jamais été chercher l’eau, jamais utilisé de latrine. C’est déroutant quand on y pense. Après tout, 60% du reste de la population ne s’est peut-être même jamais assis dans une voiture.
Mon séjour à Ouaga parmi cette catégorie de gens m’a tout de même permis de faire des rencontres très intéressantes. Entre autres, j’ai eu la chance de travailler avec un homme qui a quitté le Burkina pour aller faire son université en Ouzbékistan (ex-URSS) alors que le régime socialiste battait son plein. Il est revenu ici rempli d’espoir pour son pays et était de l’équipe de Sankara (un révolutionnaire qui a changé la face du Burkina pendant son court mandat) pour l’agriculture. Il travaille toujours au ministère au niveau de l’agriculture, plus précisément, il travaille sur un projet d’entreprenariat rural fort intéressant. Il a même été le représentant du Burkina à Rome auprès de tous les gros bailleurs de fonds pendant quelques années. Bref, j’espère que j’aurai la chance de travailler à nouveau avec lui et son équipe pour tenter d’améliorer la condition des producteurs du Burkina.
Puis, j’ai doucement pris la route du Ghana avec tous les autres membres de l’équipe du Burkina Faso. Après avoir fait vivre la première expérience de voyage international au stagiaire burkinabé qui travaille avec nous, nous nous sommes tous retrouvé dans un endroit fort sympathique dans le pays voisin du Burkina. Tous les employés et volontaires d’ISF en Afrique de l’Ouest ainsi que les leaders des équipes du Malawi et de la Zambie de même que Parker, le co-président d’ISF et Robin la directrice du personnel africain se sont retrouvés pour quatre journées bien remplies. En effet, quatre fois par année tous les membres d’ISF au Burkina Faso et au Ghana se retrouve pour travailler ensemble et échange sur les leçons apprises et les outils bâtis. Je suis donc très chanceuse d’être arrivée au bon moment pour vivre cela. D’autant plus que la rencontre des leaders africains n’arrive qu’une fois par année en Afrique. Il y avait donc beaucoup de personnes toutes plus motivantes et inspirantes les unes que les autres. Ces quelques journées furent surtout une occasion pour moi de rencontrer les autres membres de l’équipe, mais aussi d’en apprendre davantage sur le travail de chacun. Vraiment, très motivant !! Et bien sur de découvrir un peu le Ghana….et son chocolat !!! La retraite fut aussi une occasion en or pour sortir de ma zone de confort et d’offrir une performance de free style à la WAR of the bands. Pour tout ceux qui me connaissent et savent combien j’aime jouer avec les mots en gratouillant la guitare, imaginez-vous que j’ai fait souffrir ça à toute l’équipe ! Ouf, ils me parlent encore !
ISF prend de plus en plus une direction professionnalisante et c’est très intéressant de le découvrir. Ainsi, mon cher Boris, qui avait été mon coach en 2008, rentre au pays déjà cette semaine pour aller commencer son nouveau rôle au sein du bureau national et pour souhaiter la bienvenu à son premier petit bébé. Et oui, nous aurons le premier bébé ISF en septembre. Je vous donnerai plus de détails sur toutes les changements au sein de l’équipe dès qu’ils seront tous confirmés.
Je rentre donc au Burkina pour encore trois semaines. Or, les plans ont encore une fois changés ! En effet, je devais me rendre au village directement en rentrant du Ghana. Cependant, ma condition physique ne me le permet pas finalement. On ne s’énerve pas, je vais bien ! Seulement, ma foutu chute de yoga, oui de yoga, de décembre dernier a refait surface ! Je m’étais déplacé une vertèbre à l’époque et je croyais mettre fais traité, mais apparemment, les professionnels n’ont pas bien fini leur travail. Ainsi, je me suis de nouveau retrouvé bloqué au niveau de l’épaule la fin de semaine dernière. J’ai tout de suite consulté un kinésithérapeute espagnol qui a fait du très bon boulot sur moi ! Malheureusement, il n’était pas très content de voir la situation, je devrai me faire traiter encore quelques fois avant que le problème ne soit passé. Donc….pas de village avec plein de travail physique. Mais, une excellente nouvelle cependant, mon augmentation en flèche de migraine est directement reliée avec ce problème, donc tout devrait aller pour le mieux sous peu.
Et encore une meilleure nouvelle encore, c’est que plutôt que de travailler au village cette semaine, je vais aider Florian dans la sélection des prochains stagiaires burkinabés. C’est super motivant ! J’ai vraiment hâte ! J’ai une super semaine devant moi !
jeudi 3 juin 2010
Des nouvelles en direct de la capitale
Ah le retour à la maison ! Donc voilà, je suis bien de retour au Burkina avec toutes ses odeurs, ses bruits et ses couleurs (bon surtout rougeâtre !). Ça fait du bien d’être de retour en Afrique de l’Ouest. Je trouve extrêmement intéressant de découvrir un autre Burkina que je ne connaissais pas beaucoup jusque là ! En effet, je passe beaucoup de temps en ville ! Ouf, deux mondes…ça bouge ici !
Les plans initiales ont un peu changé comme Rosanne était super occupée à Dédougou. Je suis donc aller passer quelques jours à Bobo où j’ai pu revoir plein de personnes (Franck, Delphine, Aimé…) et j’ai pu rencontrer Cath Denis. Elle travaille pour ISF aussi. Nous avons passé deux journées vraiment très intéressantes à son travail. Plein de points en communs avec Cath….elle a fait Katimavik, ça commence bien ;)
La santé est vraiment bonne et le moral aussi. Je trouve que je réagis bien à tout ce qui me faisait tellement peur à Ouaga il y a deux ans. Vraiment, ce n’est pas si mal Ouaga, bon à part la chaleur.
Je suis allée au lancement de la deuxième phase du PAMER (Projet d’Appui à la Micro Entreprise Rurale), le PASPRU, en début de semaine. J’avais fais un gros travail d’évaluation en 2008 pour formuler des recommandations pour la deuxième phase. Ainsi, c’était très intéressant pour moi d’aller voir si quelque chose avait été pris en compte. Bon…..ce fut extrêmement décevant. J’ai plutôt constater que les bailleurs (ceux qui donnent l’argent pour le projet) continuent de voir la quantité plutôt que la qualité de leurs appuis. Ainsi, je doute que le projet pourra avoir beaucoup d’impact. Mais bon, c’est le développement, les changements arrivent doucement…
Je me replonge doucement dans le bain et j’aime ! J’ai tout de même eu le cœur déchiré cette semaine quand j’ai vu des photos de mes élèves au Havre-Saint-Pierre à leur bal. Pour ceux qui me lisent, vous étiez beaux et vous me manquez beaucoup….bonne chance dans cette prochaine étape qui s’offre à vous ! En plus, je suis allée visité l’école où Alanna travaille à Ouaga…ah quand on aime trop de chose dans la vie ! L’école va me manquer pour les prochaines années !
Je vous tiens au courant de mes aventures au Ghana la semaine prochaine !
Je pense à vous !
Les plans initiales ont un peu changé comme Rosanne était super occupée à Dédougou. Je suis donc aller passer quelques jours à Bobo où j’ai pu revoir plein de personnes (Franck, Delphine, Aimé…) et j’ai pu rencontrer Cath Denis. Elle travaille pour ISF aussi. Nous avons passé deux journées vraiment très intéressantes à son travail. Plein de points en communs avec Cath….elle a fait Katimavik, ça commence bien ;)
La santé est vraiment bonne et le moral aussi. Je trouve que je réagis bien à tout ce qui me faisait tellement peur à Ouaga il y a deux ans. Vraiment, ce n’est pas si mal Ouaga, bon à part la chaleur.
Je suis allée au lancement de la deuxième phase du PAMER (Projet d’Appui à la Micro Entreprise Rurale), le PASPRU, en début de semaine. J’avais fais un gros travail d’évaluation en 2008 pour formuler des recommandations pour la deuxième phase. Ainsi, c’était très intéressant pour moi d’aller voir si quelque chose avait été pris en compte. Bon…..ce fut extrêmement décevant. J’ai plutôt constater que les bailleurs (ceux qui donnent l’argent pour le projet) continuent de voir la quantité plutôt que la qualité de leurs appuis. Ainsi, je doute que le projet pourra avoir beaucoup d’impact. Mais bon, c’est le développement, les changements arrivent doucement…
Je me replonge doucement dans le bain et j’aime ! J’ai tout de même eu le cœur déchiré cette semaine quand j’ai vu des photos de mes élèves au Havre-Saint-Pierre à leur bal. Pour ceux qui me lisent, vous étiez beaux et vous me manquez beaucoup….bonne chance dans cette prochaine étape qui s’offre à vous ! En plus, je suis allée visité l’école où Alanna travaille à Ouaga…ah quand on aime trop de chose dans la vie ! L’école va me manquer pour les prochaines années !
Je vous tiens au courant de mes aventures au Ghana la semaine prochaine !
Je pense à vous !
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